Actuellement, le mouvement communautaire s’implique activement dans deux grandes luttes sociales :
• La lutte contre l’austérité et pour une meilleure redistribution de la rIchesse (dans le but de réinvestir massivement dans les services publics et les programmes sociaux).
• La lutte pour la reconnaissance, l’autonomie et le financement des organismes communautaires.
En réalité, ces deux luttes sont liées et indissociables l’une de l’autre. Le milieu communautaire fait parti intégrante du modèle social québécois, au même titre que les services publics et les programmes sociaux, représentant les moyens collectifs dont nous nous sommes dotés pour améliorer nos conditions de vie, de travail, d’étude, etc.
Les groupes en défense collective des droits
Bien que les groupes en défense collective des droits ont réussi à maintenir leur financement pour les trois prochaines années grâce à d'intense pression, le budget 2016-2017 n'accorde aucune somme supplémentaire à ce secteur déjà sous-financé. Lorsqu’on sait que ces groupes visent à réunir les personnes en situation de précarité et à défendre collectivement leurs droits. Si leurs moyens sont toujours réduits, on peut se poser les questions : Qui va lancer les alertes? Qui va tenir tête au gouvernement lorsqu’il attaque l’égalité des chances ou l’universalité des services?
Les organismes en défense de droits ont depuis 2001 à peu près le même fi¬nancement. En moyenne ils reçoivent 56 000 $ par année faisant de ceux-ci les organismes communautaires les moins bien ¬financés. Cette situation nuit à la pleine reconnaissance des droits des populations vulnérables. Face au déni des droits imposé par les mesures d’austérité du gouvernement libéral, les groupes travaillant avec et pour les laisséEs pour compte sont plus que jamais essentiels.
Consultez le document du RQ-ACA sur le manque à gagner des différents groupes communautaires en cliquant ici
Pour connaître les revendications des groupes en défense collective des droits cliquez ici
Au printemps dernier, le gouvernement a déposé le projet de loi no 56 proposant une nouvelle loi sur le lobbyisme pour remplacer l’actuelle loi datant de 2002. Dans les prochaines semaines, l’Assemblée nationale tiendra une consultation. Le plus grand changement proposé par ce projet de loi est d’assimiler à des lobbyistes tous les OSBL et les personnes qui y travaillent ou y militent activement (tiré du dépliant de la TRPOCB).