Les organismes en défense collective des droits de l’Abitibi-Témiscamingue soulignent aujourd’hui la JOURNÉE INTERNATIONALE DES DE LA PERSONNE en rappelant qu’en Abitibi-Témiscamingue comme ailleurs au Québec et au Canada les droits fondamentaux de milliers de personnes sont bafoués, et ce dans la plus totale impunité. C’est par l’action collective que bon nombre de citoyen-nes réussissent à faire valoir leurs droits.
Réunis à Val-d’Or, les organismes en DCD rappellent qu’obtenir réparation lorsque le droit à la santé, à l'éducation, au logement ou au revenu décent a été violé, ça peut être un cauchemar au Québec. L’action collective prend donc tout son sens pour des milliers de gens qui voient leurs droits bafoués alors que de plus en plus c’est la richesse individuelle qui détermine le partage des chances au Québec. «La montée en flèche du coût des loyers dans notre région détermine dorénavant, et bien plus qu’il y a 5 ans, qui va pouvoir s’offrir une qualité de vie. Les droits en matière de logement sont constamment bafoués, et violemment» commente Bruce Gervais de l’Alocat. De son côté, Johannie Marleau-Houle du regroupement de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue estime que trop peu de gens savent ce que représente l’effort d’obtenir réparation lorsque nos droits ont été bafoués «Ça prend des MOYENS pour défendre et faire valoir ses droits (…) savoir lire, écrire, pouvoir se déplacer et affronter une machine administrative très complexe pour, au final, regagner sa dignité».
L’approche collective comme solution
La coordonnatrice du Regroupement des Associations de Personnes Handicapées de l'Abitibi-Témiscamingue – RAPHAT- Nathalie Rodrigue a pour sa part fait valoir que plus de 11 000 personnes qui ont une incapacité dans la région, «ce qui représente 16 000 personnes pour et par qui nous intervenons !» a-t-elle conclue. «En se regroupant, les ainé-es peuvent mieux faire pressions auprès du gouvernement pour protéger et faire respecter leurs droits» a pour sa part fait valoir la coordonnatrice de l’AQDR de Val-d’Or, Georgette Grenier. À la Ressource pour personnes assistées sociales de Rouyn-Noranda, les demandes d’aide sont aussi fréquentes a mentionné le coordonnateur Chrystyan Jacques. La réforme de l’Aide sociale (loi 70) fait d’ailleurs craindre le pire en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.
D’ici le mois de février, sous le thème «LES DROITS en Abitibi-Témiscamingue, ÇA S’DÉFEND» les organismes en DCD vont montrer leurs couleurs afin de sensibiliser le gouvernement, mais aussi la population à l’importance de leur mission et au fait d’être financé adéquatement.
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Info : Johannie Marleau-Houle : 819.764.9171 Bruce Gervais : 819-762-3165