L'Association des locataires de l'Abitibi-Témiscamingue (ALOCAT) et le Centre Entre-Femmes de Rouyn-Noranda dénoncent la volonté libérale d'appauvrir les femmes de la région qui voient l'accès à un logement sain et abordable diminuer au point de disparaître. Le prix des logements atteints des sommets vertigineux dans la région et les projets de logements sociaux sont tous compromis par les choix IDÉOLOGIQUES d'un gouvernement affairiste et opportuniste.
«Il n'est pas normal que le boom économique des dernières années n'ait pas profité à toutes et à tous en Abitibi-Témiscamingue et surtout, que des femmes se soient appauvries au point de devoir accorder plus de 80% de leurs revenus au seul paiement de leur loyer. C'est une atteinte aux droits fondamentaux des femmes, rien de moins! Les choix de ce gouvernement mettent certaines femmes en danger!», lance la porte-parole du Centre Entre-Femmes, Johanne Alarie.
Le coordonnateur de l'ALOCAT, Bruce Gervais, rappelle de son côté que plus de 10% des ménages de l'Abitibi-Témiscamingue consacrent plus de 50% de leurs revenus au seul paiement du loyer et que le nombre de femmes y accordant plus de 80% a grimpé de 42% entre 2008 et 2011. «Nous savons pertinemment que ce chiffre est en hausse car
Pour les deux organismes, cette hausse cadre tout à fait dans la politique idéologique d'austérité que le gouvernement met de l'avant. En tenant compte des récentes coupes à l'Aide Sociale au Québec, combinées aux modifications qu'impose l'État au programme Accès-Logis, on peut affirmer que non seulement le gouvernement québécois ne lutte plus contre la pauvreté, il confronte en toute connaissance de cause les femmes à une violence économique sans précédent.
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Pour informations
Bruce Gervais, coordonnateur
819-762-3165 info@alocat.org
Johanne Alarie, Centre Entre-Femmes
819-764-4714